Des villes idéales de la Renaissance aux images satellites de nos villes contemporaines, le paysage urbain est un des sujets communs aux arts, aux sciences humaines et à la métaphysique.
La « belle vue » sur la cité questionne la perception du monde citadin. Le magma d’immeubles, de rues, de ponts, d’autoroutes, d’espaces verts, de monuments, d’éclairages, apparaît comme une croûte dentelée en strates, greffée sur la surface de la terre.
Ces vues sont une entrée en plongée dans la jungle de notre quotidien citadin.
Ce territoire où la nature ne peut plus nous aider et où le paradis perdu est à jamais substitué. La ville est un concentré de pression sociale, où le pire et le meilleur sont présents. Visions où le vertige nous saisit, aussi bien dans sa véracité radicale que par son réalisme magique, qui actualise notre image-souvenir subjacente.
Peindre le paysage, refléter ce monde qui nous entoure, c’est peindre ce que l’on voit, ce qui est et ce qui n’est pas. Transcrire cette émotion d’être là, devant, dedans.
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Voir aussi : Paysages , Autres , Pulsions et passage à l’acte